Les médias japonais 日本のメディア
L'information au Japon
Les médias japonais sontsymbolisés à l'étranger par le mastodonte de l'information NHK, qui se décline sous plusieurs formats médiatiques. Pourautant, le Japon existe aussi à travers d'autres grands fournisseursd'information.
NHK, l'inévitable
La NHK, ou Nippon HôsôKyôkai ("Compagnie de diffusion du Japon") est le premier groupeaudiovisuel du pays, ainsi que le seul qui soit public. Le groupepossède entre autres des chaînes satellites, une chaîne généralistefournissant des informations locales, nationales et internationales,des chaînes internationales ainsi que trois stations de radio. Enmoyenne, le groupe possède une audience correspondant à 27% dupublic japonais. Son importance au Japon peut le faire comparer à ungroupe de médias tels que la BBC.
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Les mastodontes dujournal papier
Contrairement à beaucoupde pays occidentaux, la presse papier continue à subsisterau Japon, et pas qu'un peu. En effet, les deux journaux les plus lus au monde sont leYomiuri Shinbun (journal conservateur) avec environ 10 millions delecteurs quotidien et le Asahi Shinbun (journal de tendance degauche) avec près de 8 millions de lecteurs. Le premier est unvéritable groupe économique qui possède une équipe de base-ballainsi qu'un parc d'attractions, le second est un journal de référencepour le monde intellectuel japonais. S'ajoute à ces deux piliers leNihon Keizai Shinbun ("journal
économique du Japon") avec un tirage de 2,7 millions de journaux quotidiens, journal qui est par ailleurs celui des cadres et des patrons japonais. Preuve de sa puissance, le journal possède depuis juillet 2015 le Financial Times, acquis pour près de 1,2 milliards d'euros.
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Laradio, le parent pauvre des médias japonais ?
Lepaysage radiophonique est dominé par la NHK, qui possède troischaînes de radio. Derrière, on recense une centaine de radioscommerciales et environ 300 chaînes associatives, ce qui donne untotal assez faible comparativement aux autres pays développés.Certains facteurs ont été avancés pour expliquer cette absencerelative de développement (stricte régulation de la loi japonaise,désintérêt des jeunes ou présence fréquente d'un écran sur letableau de bord). Pour autant, avec le tsunami de 2011 durant lequelseule la radio permettait de communiquer dans certaines endroits, unregain d'intérêt voit le jour pour ce medium.