Shunga 春画

L'art érotique

L’estampe japonaise a connu un rayonnement incroyable à travers la planète depuis la fin du XIXème siècle. Mais si les oeuvres de Hokusai ou de Hiroshige ont connu une diffusion telle qu’on peut les retrouver jusque sur les t-shirts de la marque Uniqlo, un autre type d’estampe s’est développé à la même époque : les estampes érotiques, ou shunga.

L’autre face des ukiyo-e

Les ukiyo-e, ou "image du monde flottant" sont des estampes, en grande majorité de l’époque Edo (1603 - 1868), représentant le monde des plaisirs et ses acteurs (courtisanes, acteurs de kabuki…), ainsi que la nature ou des lieux célèbres. À la suite de ce mouvement naquit l’art plus confidentiel des "shunga" ou "image du printemps", référence euphémistique à l’acte sexuel (en japonais, la prostitution se dit "baishun" soit "la vente du printemps").

Shunga de Keisai Eisen

wikipedia

Un imaginaire sexuel divers

Les images des shunga mettent en scène l’acte sexuel, majoritairement hétérosexuel, où l’homme et la femme sont le plus souvent habillés avec seulement les parties génitales dénudées. Les vêtements n’ont aucune fonction de pudeur dans les shunga, la nudité étant commune dans le Japon de la période d'Edo. Leur peinture avait plutôt pour objectif de mettre en valeur les organes génitaux, même si certaines personnages peuvent être nus.

Au-delà du couple hétérosexuel de même âge, beaucoup d’estampes décrivent des rapports homosexuels, ou des des couples où l’homme âgé

Le rêve de de la femme du pêcheur de Hokusai

wikipedia

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